A – Les rattrapages de tolérances –
Dans un concept de construction industrialisée, il importe que les tolérances à prendre en compte soient précises et rigoureuses; c’est une condition indispensable pour un montage aisé des contituants.
Il est évident que le constructeur de cloisons ne peut assurer une bonne mise en œuvre de sa production que si ,les tolérances normalisées de tous les corps d’état sont respectées.
Tolérances admissibles des corps d’état adjacents :
Les cloisons amovibles doivent être équipées de dispositifs de rattrapage permettant d’absorber au moins les tolérances généralement admises.
B – Exigences pour les cloisons amovibles –
Les écarts suivants doivent pouvoir être absorbés :
-les plafonds ou plafonds suspendus :
*tolérance globale : ± 12,5 mm par rapport au trait de niveau
*planéité : 5 mm maximum sur règle de 2 mètres.
-les sols :
*tolérance globale : ±12,5 mm par rapport au trait de niveau
*planéité : 5 mm maximum sur règle de 2 mètres.
-les parties verticales :
*tolérance de verticalité d’un poteau, de plancher à plancher : écart maximal de 20 mm
*planéité : 5 mm maximum sur règle de 2 mètres.
*tolérance d’entr’axe entre 2 poteaux adjacents : ± 20 mm.
En conséquence, les cloisons doivent posséder des dispositifs permettant de rattraper, à la pose, les écarts dimensionnels du bâtiment dans les limites suivantes :
*entre sols et plafonds : ± 25 mm
*en aplomb : ± 12,5 mm
C – Rugosité de surface –
Les cloisons amovibles doivent être équipées, sur leur périphérie, de joints capables d’absorber les rugosités et ondulation de surface.
D – Absorption des flèches, pentes, écarts de verticalité –
Les cloisons amovibles doivent pouvoir être posées in situ dans les conditions d’écarts dimensionnels extrêmes mentionnés au paragraphe B. Ces écarts concernent :
-les plages de raccordement à l’environnement (sols, plafonds, murs),
-l’horizontalité des sols et plafonds,
-l’aplomb des murs, piliers ou façades.
Aucun travail d’adaptation ni de recoupe ne doit être nécessaire lors de la mise en place des cloisons.
E – L’interchangeabilité –
Pour une hauteur et une modulation données, les éléments de cloisons doivent être interchangeables. La permutation d’un élément plein avec un élément vitré, d’un élément sans porte avec un élément avec porte, etc., doit se réaliser facilement et en particulier :
-n’entraîner aucune dégradation de l’environnement,
-ne pas nécessiter le démontage des éléments adjacents.
Cependant, les éléments peuvent être soumis à une translation ou à un pivotement de faible amplitude. Les montages, démontages et remontages ne doivent pas nécessiter de travaux d’adaptation, de recoupe ou de finition. Ils ne doivent nécessiter aucun remplacement de pièces (hormis pour cause de détérioration accidentelle).
F -Les modifications d’implantation –
Pour un bâtiment donné, de modulation et de hauteur constantes, dans la limite des normes dimensionnelles citées plus haut, toute modification d’implantation doit être possible.
Comme pour l’interchangeabilité, la modification d’implantation ne doit pas entraîner de dégradation de l’environnement.
Après démontage, tous les éléments de la cloison doivent permettre un remontage, réalisé dans les mêmes conditions, sans apport d’éléments complémentaires ou correctifs de finition ou de décor.
G – Le temps de montage –
Pour que la cloison puisse être considérée amovible, la valeur plafond du temps de montage est fixée pour 5 modules et 2 départs de cloisons :
-à 14 heures pour un monteur,
-à 7 heures pour deux monteurs.